ma jeunesse a la colonne randon

Histoires du quartier

 

 

 

 

 

Les fêtes :

 - Le Corso Colonnois que l'on voyais presque tous les ans était organisé par plusieurs associations.

  Beaucoup de chars participaient à ce Corso que regardait une foule nombreuse. Le goût pour les décorations était formidable, certaines associations faisaient appel à la grande Germaine pour la décoration, il en connaissait un sacré rayon. Les chars qu'il avait décoré ou aidé à décorer se voyaient par rapport aux autres. L'harmonie des Enfants de Bône et ses musiciens animaient le Corso.

- La Sainte Éloi :

   Le défilé de Saint Nicolas avec sa grande canne dans la rue Sadi-Carnot, là aussi la musique des enfants de Bône et  mon père qui était le porte-drapeau de l'association animaient le défilé. Les enfants de toute confession suivaient le défilé, on distribuait différentes friandises tout le long du trajet.

- Une kermesse annuelle qui me revient en mémoire :

Elle avait lieu devant la gare, la kermesse des cheminots attirait beaucoup de monde. Mon parrain avait gagné pour moi une trottinette entièrement en bois, c'était un travail magnifique qu'avaient fait les menuisiers des chemins de fer.

    Une année il y avait eut une nouvelle attraction, un ballon genre mongolfière maintenue par un câble qui s'élevait dans le ciel, les gamins courageux  montaient dans la nacelle cinq par cinq avec un adulte, une fois en haut on avait une vue superbe sur le port et les alentours .

- Le cirque AMAR :

 Presque tout les ans le cirque AMAR venait à Bône, comme il lui fallait de la place pour installer son chapiteau, il se mettait sur le terrain à droite de la gare, terrain qui a servit par la suite de parkings pour les bus et les camions, pour installer le chapiteau le patron faisait appel à la main d'oeuvre local et un jour un ouvrier musulman demanda à mon père qui, comme tous les Bonois regardait les ouvriers dresser le chapiteau, quel travail il faut faire dans le cirque, mon père lui répondit, c'est pour nourrir les lions et les tigres, l'ouvrier fit demi tour en prononçant des mots en arabe, parlant très peu l'arabe je ne peux vous traduire ce qu'il a dit, mais je pense que cela ne devait pas être des mots très doux.

- La braderie :

Elle avait lieu sur le cour Bertagna, des stands étaient dressés protégés par des bâches louées chez Vidal et Manégat, on trouvait tout et rien, une véritable brocante. On se demandait d'où les commerçants sortaient cette marchandise, car cela ce passait pas longtemps après la guerre.


  



Les jeux de notre jeunesse

 

On avait pas la télé mais on avait des idées

  

Le jeu des noyaux

- On gardais les noyaux des abricots à la saison des fruits et pour jouer avec on formait des tas, constitués par quatre noyaux, trois placés l'un contre l'autre et le quatrième posé sur les trois autres.

Puis à une distance de deux ou trois mètres, on lançait chacun notre tour un noyau, pour casser les tas. Le premier joueur qui cassait tout les tas ramassait tous les noyaux, même les noyaux lancés.

  Une autre manière de jouer : une boite en carton avec des trous différents était posé contre un mur, un joueur essayait de rentrer un noyau dans un des trous, s'il réussissait, il gagnait le nombre de noyau inscrit à coté du trou, s'il échouait tout les noyaux non rentrés étaient récupérés par l'autre joueur.  

  L'autre jeu de noyaux était plus calme, on prenait un certain nombre de noyaux dans la main et on disait à l'adversaire Farde ou Zotche, pair ou impair, si le nombre pair ou impair était deviné, il gagnait les noyaux que l'on avait dans la main, dans le cas contraire il donnait le même nombre de noyaux à l'adversaire.

  A la fin de la saison, je vendais mes noyaux, quand la saison avait été bonne, à un marchand musulman, qui faisait de l'orgeat avec, l'orgeat était une boisson très prisée dans les bars.

Les cinq pierres    

- Pour jouer, on confectionnait à l'aide de chute de carrelage cinq petit cailloux, on frottait sur le ciment les arêtes vives pour ne pas se couper, le tout fini on pouvait commencer à jouer, il fallait lancer les cailloux en l'air et les récupérer sur le dos de la main, et les rattraper en les relançant, puis on jetait un caillou en l'air et il fallait en ramasser deux avant qu'il ne touche le sol, puis il fallait ramasser trois cailloux et ainsi de suite, la partie était longue, il fallait avoir une certaine adresse pour bien jouer.

Jeu de l'osselet

- L'osselet est un os d'agneau qui se trouve à une jointure de la patte de l'animal et a quatre coté. Quatre joueurs ou plus pour jouer, un mouchoir que l'on roulait dans sa diagonale et à un bout, on faisait un ou deux noeuds très serrés, pour finir on mouillait le noeud pour le durcir.

 Chacun à tour de rôle lançait l'osselet qui, une fois par terre, nous présentait une face,  soit bombée ( mouchoir ) creux ( coup de mouchoir ) dessus ( capitaine ) niche ( on passait notre tour ). Le capitaine donnait l'ordre à celui qui avait le mouchoir d'assener un certain de coups sur la main de celui qui était tombé sur creux. Les attributions changeaient assez souvent, mais on avait vite fait pour avoir la main rouge.

Jeux de billes  

- Pour jouer, si l'on savait bien jouer au billes, il ne fallait pas beaucoup de billes, par contre dans le sens contraire, oui il en fallait pas mal.

 1 - On traçait dans la terre des caniveaux, ou à la craie sur le macadam des trottoirs, un triangle, soit rectangle, équilatérale ou isocèle peu importe, on mettait chacun une ou plusieurs billes dans le triangle. Chaque joueur lançait une bille en direction des billes du triangle et s'il faisait sortir une bille du triangle il l'a récupérait, et ainsi de suite jusqu'à épuisement de toutes les billes du triangle.

 2 - On creusait un petit trou dans de la terre, ce qui pour moi avait provoqué des petites verrues au niveau des ongles et une visite chez le docteur Lacroix, une fois le trou fait ( on appelé le pot ) on commençait à jouer, il fallait passer par le pot pour pouvoir tirer sur la bille de l'adversaire, si on l'a touchait on gagnait la bille. Les novices et les filles pratiquaient cette sorte de jeu qui n' était pas difficile, mais il fallait toujours trouver un endroit avec de la terre pour pouvoir jouer.

 3 - Le chemin de fer ou la route avec escales, on traçait deux lignes parallèles de dix centimètres d'intervalles, avec quelques courbes, le jeu consistait à faire arriver les billes le premier sans sortir des lignes. Si on sortait des lignes, on était obligé de recommencer du début, le premier qui arrivait gagnait toutes les billes misées.

Dialogues utilisés par les joueurs.

-Ta tiiit bourvignan kix et grand à qui m’arrête.

-Entention, j’ai dit kix pas kix avant toi.

-Atso tu joue comme une gamate.

-Avec les zosses de tes morts, je fais des baguettes à tambour.

-Fais attention je vais te niquer le beignet…..

Bourvignan ; si on touche la bille et qu’elle ne fait pas plus de trois tours ça ne compte pas.

Kix ; si la bille heurte le pied d’un joueur ou autre on peut prolonger sa trajectoire, on peut prolonger sa trajectoire si on a dit KIX avant de jouer.

Si on ne parvenait à aucun accord, chacun retirait ses billes et on se quittait avec un feu d’artifice d’injures bien de chez nous.

Jeu des roseaux

- Il fallait cinq roseaux de quinze centimètres de long sur environ quinze millimètres de large, chacun bien taillé aux extrémités.

  Le joueur prenait pour commencer les cinq bouts de roseau dans sa main, les lançait en l'air, et il devait les récupérer sur la paume de la main, puis retourner la main avec les bouts de roseau qu'il avait garder vers le sol. Les bouts bombés vers le haut faisait marquer dix points et les bouts creusés faisait marquer cinq points. C'était le jeu normalement réservé à l'école, bien sûr à la récréation. 

Jeu des carrioles

- Primordial, les trois roulements à billes qu'il fallait récupérer chez les garagistes que l'on connaissait. Trouver quelques planches, des clous pas trop gros, un boulon pour l'axe de direction, une scie et un marteau, une fois tout ce matériel réuni d'une part et la carriole ou caisse à savon fini, on avait plus qu'à trouver les meilleures descentes.

  Pour nous, la meilleure était celle où se trouve maintenant la Préfecture, avant il y avait une école en tôle ondulées, la descente était rapide et pas dangereuse. Souvent des courses, quartier contre quartier, étaient faites.

Jeu du sou troué

- On jonglait avec un sou que l'on avait préalablement préparé . Le trou du centre était rempli d'une feuille coupée en papillote. On devait donner doucement le maximum de coups de pied au sou sans le faire tomber au sol. On pratiquait le même jonglage avec les feuilles d'une plante sauvage, les feuilles étaient serrées et attachées ensemble.

Jeu des toupies

- Il y avait deux sortes de toupies, la première, que l'on lançait au sol en tirant sur la ficelle tout en maintenant l'extrémité, la deuxième qui consistait à faire tourner la toupie avec des coups de fouet. La forme des toupies étaient différentes, la toupie que l'on lançait avait la forme d'un coeur, la toupie au fouet avait la forme d'un petit champignon.

 Le but était bien sûr de faire tourner sa toupie le plus longtemps possible et l'entendre siffler. Certains très habile arrivaient à prendre la toupie qui continuait à tourner dans le creux de leur main.

Jeu du cerceau

- Le cerceau, simplement une ferraille de barrique ou une vieille jante de vélo.

  A l'aide d'un fil de fer auquel on avait donner à un bout la forme du cerceau, il fallait courir tout en poussant le cerceau, et passer entre des pierres posées au sol sans en ratées une, sinon on était pénalisé. Le joueur qui avait le moins de pénalités avait gagné. 

Jeu du cerf volant 

- Pour pouvoir jouer, il fallait construire son cerf volant.

Le matériel :  un mètre de roseau fendu en quatre dans toute sa longueur, du papier bleu ou d'une autre couleur, de la ficelle, de la colle ou bien de la farine que l'on faisait diluer dans un peu d'eau, après avoir fait l'armature, qui était soit un losange pour les novices ou une figure géométrique plus complexe pour les initiés. On découpait la feuille de papier en fonction de la figure géométrique, les bords étaient rabattus et collés. La queue qui mesurait un à deux mètres, était faite de petits bouts de papier en forme de papillotes attachée sur une ficelle, elle servait à équilibrer le cerf volant.

Une fois que le compas était fait, on y attachait le bout de la pelote de ficelle et en courant on faisait (on essayait) voler le cerf volant. Mais je peux vous dire et les colonnois pourront le confirmer, les fils électrique de la rue Sadi Carnot étaient une plaie pour les cerfs volants, plus d'une fois à peine fini et au premier essai plus de cerf volant, on voyait dans différend endroit les squelettes des cerfs volants. Mais on ne se décourageait pas pour si peu. 

Jeu de la délivrance

- Deux équipes, garçons et filles jouaient ensemble, les joueurs se mettaient deux par deux et après tirage au sort par le fameux procédé pair ou impair la partie pouvait commencer. Le principe était simple, il suffisait d' attraper les joueurs de l'équipe adverse, quand toute l'équipe avait été prise, on inversait le principe et on recommençait .

 Le jeu s'arrêtait pour différente raison, soit l'heure de l'école, les parents nous appelaient pour faire les commissions, mais le plus souvent la raison était la fatigue, car il fallait savoir courir vite et longtemps

Jeu de la marelle

- Il y avait deux marelles que l'on traçait au sol avec de la craie ou le plus souvent avec un morceau de plâtre, celle des filles et celle des garçons.

 Le jeu consistait, à l'aide d'une boite de cirage qui était lesté avec un peu de sable, de la faire passer d'un carré à l'autre en étant en équilibre sur un pied, si la boite s'arrêtait sur un trait on perdait son tour, il y avait plusieurs phases de jeu, quand on les avait toutes faites on inscrivait dans le coin d'un carré un "fanfan" avec nos initiales.

 

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LE DIALECTE BONOIS

 

Le dialecte Bonois se caractérise par des expressions de langage empruntées aux diverses communautés de la ville.

 

Les Bonois se nommaient des " Dio Cane "
Les gens de la Colonne ; un Oilio, des Oiliounes, ( va nus pieds )
Un débrouillard ; un maq'reau
Un aveugle ; un guitche à l'oeil ou un tchigate
Un chauve ; qu'il avait a " tête à pied nu " ou un fartas
Un illettré ; une tête de lard, un tchouche, un simplet, un babalouke
Un fanfaron ; un farfatta, un fou, un cinoque, un fatigué, un esquinté
Lorsqu'on décédait " on allait chez TADO " ( au cimetière )
Pour définir, tu as raison, on disait ; ça c'est
Pour dire " avec " on disait ; Ac. Ainsi l'injure " Ac les os de ta mère j'i fais des baguettes à tambour "
Pour dire Eh bien ; " Atso " ou bien " Zek "
A celui qui a de la chance ; Atso tu l'as gros comme ça ! En joignant ses pouces et ses index comme pour faire un grand trou du c.. , un pet se disait ; Gimps
D'une fenêtre qui ne joint pas ; qu'elle avait un faut plis ou qu'elle était ; Gandche
D'une personne qui boitait, qu'elle était ; Tsop, d'un bossu qu'il était ; Gobbo
Une femme avec de grosses fesses, qu'elle avait un beau Mats, une demoiselle ; une gonzesse
Un gros enfant à la naissance ; un Bitche d'enfant
Un homme saoul ; un briagoune ou guébariste ou un Kilo
Un homme fou qu'il était ; chbingue ou niqué de la tête
Une chaloupe ; une chatine, un outse
Pour appâter le poisson ; on bromédge
Pair ou impair ; zotch ou fart
Va voir ailleurs ; va fengoule
Lorsque l'on rate une marche ; larma
Un gros poisson ; un maousse, des petits poissons ; de la Matsame
Un mauvais temps ; la baffoune
Pas de chance ; la schkoumoune
A celui qui créait un problème on lui faisait un bras d'honneur
Une autre insulte, " va téter les cafards " ou " que le cul i te pèle "
Lorsqu'on recevait un coup de poing, " il m'a fait l'O beurre noir " ( l'oeil )
Une personne avec un strabisme, on disait qu'elle a " un zieu qui frié le poisson l'autre qui fait tention le chat i mange pas "
Quand un Bonois rencontrait un autre Bonois ils se disaient " Et alors ? l'autre répond é voila "
Quand c'était gratuit, c'était " A ouf  "

Imprécation ; que le cul i te tombe et que le trou i te reste

La malédiction ; qu’il te vienne la gratelle a’c les petits bras.

La malédiction ; qu’il te vienne le gobbe et la pécole (ou le choléra)

Fanfaron ; aretenez moi ou j’i mets un taquet.

Insulte ; ac’les oeils de tes morts, j’me fais des billes-z-agates.

Il jette un appât ; aga-le i jette le bromedge.

Quelle erreur ; quelle caoulade.

Blessé à la tete ; i m’ont niqué la pastèque.
A Bône on tapait cinq, tape face à face verticale d'une main sur l'opposée et on baisait son index, seul doigt relevé

 

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PHOTOS  DE 

de Jean-Pierre Xicluna

  

  

 

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Petit  Lexique  Bônois   de A à Z


de Jean-Pierre Xicluna

 

En souvenir des bons mots  utilisés à l'époque , pour conserver la mémoire

et pour tous ceux qui ont la joie de vivre

A noter que certains mots ont une origine obscure mais l'imagination  célèbre

des Bônois  donne toute sa richesse aux expressions « ensoleillées »

et sans réelle malice,sinon la rigolade.


Dédié à : Anne-Marie,Martine,Micheline,Georges & Raymond.

En souvenir d’un certain 13 novembre 2005

 

AFRIC-FILM : ….rue d’Isly Alger… qui ne se souvient pas de ce générique

                            précédent les'réclames' aux : Variétés, Olympia,Rex,Colysée,

                            etc… ? tous les cinémas de Bône !!!

                            Mais c'était un préambule, passons aux choses sérieuses !

 

AFFOGUé : …’y c'est affogué avec les MATSAGOUNES  (voir ce mot) à savoir,

                       il en a trop mangé des crevettes.Et aussi  si tu avales de travers,tu

                       t'étouffe, tu t'affogue … !

 

AX : Je suis « AX », je suis étonné qu'il soit aussi TCHOUTCHE (voir définition) !

 

ANDAR & VENIR : faire des ANDAR & VENIR, ne pas avoir de but, aller et venir

                                    sans but précis : Cours Bertagna,on faisait des ANDAR & VENIR

                                     pour passer le temps, les jeunes d'un côté les vieux de l'autre.

 

BA (un) : ‘viens me faire un BA’  ….un baiser …c'est simple et affectif !

 

BA BA BA : rien à voir avec le précédent, explication : « BA BA BA, qu'est-ce qu'il est tombé de la pluie hier !    

               

BABASSES : les curés en soutane.

 

BAFOUGNE : la BAFOUGNE ou BAFOUGNADE, c'est l'orage mais le bel orage.

 

BAÏTES : (orig.Maltaise) en  principe œuf, mais plus souvent employé comme un mot

                   d’impatience : ex:  y m’casse les BAÏTES çui-la … ! (Inutile de faire un dessin)

                                       

BOÏTOUNE : …'il est habillé comme un BOÏTOUNE …' un peu comme les jeunes

                         maintenant ; avec des pantalons trois fois trop grands  et des godasses

                          qui ressemblent à des pneus de camion.

 

BELLEMOTE :'vas doucement’  Maltais 100%  à l’opposé, EÏJEBED ' (voir ce mot)

 

BENGUECH : figure notoire à Bône de l’incontournable clochard sympathique.

                          Il y avait aussi BADIGUEL, moins connut mais le nom est joli

                          C'est pour ça que je l'ai cité …. !

 

BOUJADI : paysan, arriéré, inculte. (équivalent PLOUK)

 

BROMEDGE : ingrédient utilisé par les pécheurs pour attirer les poissons ; un succulent

                        mélange de vieux pain, fromage, viande avariée, macérés dans de l'eau :

                         un délice….pour les poissons !

 

CALDIS : délicieuse 'friandise' salée à base de broutche (brousse) enrobé de pâte feuilletée,qui se dégustait toute chaude à toute heure de la journée ;les vendeurs se tenaient devant les bars  (Le Globe etc. …) ils tenaient au chaud les CALDIS dans un espèce de caisson métallique à tiroirs, chauffé au gaz.Origine Maltaise bien entendu.

 

CHLIQUE : « il est tout CHLIQUE aujourd'hui », il a pas la forme,il est mou.

 

CHOUMARELLE (la) : équivalent de la zone ; quartier pauvre, défavorisé.Donc,

                                           l’insulte suprême vis-à-vis de quelqu’un qu’on « aimait bien »

                                           c’était :  Regarde-les c’est de la MATSAME (voir ce mot)

                                           y doivent habiter la CHOUMARELLE ‘’ pas la classe quoi !!!

 

CASSè LA CARTE : il (ou elle) a « cassé la carte » ; se disait d'un couple ou de deux

                                      amoureux qui avaient rompu, qui s'étaient séparés…’ ty a vu,

                                      Jeannine elle a cassé la carte d'avec Maurice ! ‘

                         

CASTEL : l'inoubliable CASTEL de la pâtisserie ATTARD, rue Gambetta :

                   il s’agit d’un (succulent) gâteau d’origine Maltaise. Achat incontournable

                   le dimanche à la sortie de la messe .

 

CHAOUCH : paysan inculte plutôt destiné aux arabes.

 

CON : de sa mère, de sa race, de ses morts, etc. … allez savoir pourquoi ? Ça ne veut pas

            dire grand-chose (encore que !!) mais avouez que c'est plus imagé que CON

            tout court  (ah ces Bônois… !)

 

DATTE : le fruit d’accord mais, on est à Bône, alors y a toujours une autre explication

                plus rigolote : «  il lui a mis une datte » se disait de quelqu'un,profitant qu'on

                avait le derrière en l'air pour (négligemment) lui mettre le doigt …au cul !!!

                

DIOCANE : expression d'étonnement ou d'admiration : un peu comme PECHÈRE à

                      Marseille  - en fait ça veut rien dire -

 

DJARCHE : encore un mot plein de'tendresse' signifiant en Maltais : âne néanmoins.

                      Mais aucune malice ni mauvais esprit… ! y z’ étaient tendres les 'vieux' !!!

 

DOBZA : … 'y c’est pris une bonne DOBZA …' peut-être d’origine Maltaise, ça

                        veut dire simplement :' y c’est pris une bonne raclée' (gare à tes fesses)

 

EÏJEBED : en Maltais ; faut se dépêcher.. ! Vas plus vite !

 

EMBRÏAGUE : (ou embrïagoune)  plutôt d’origine Italienne je crois,  en fait, ça veut dire : « il a trop bu de l'anisette »  il est bourré ! C'est un alcoolique.

 

FALSO : faux cul, hypocrite.

 

FARTASSE : le coiffeur a un peu exagéré la coupe ! ou il est chauve .

 

FATCHE : sic : figure  ex :'regarde qu’elle FATCHE il a cui-la, on dirait une vieille

                    Fougasse ' (c'est gentil n'est-ce pas ?)  et par extension : FATCHE A

                    BROUTE … (figure d'imbécile) 

 

FANGOULE (va) : vas te faire voir ailleurs, dégage, vas te chier  (ou vas chier à la mer !)

 

FETHRA : (mot arabe je penses) en français,il a la chiasse… !

 

FIGATAOUELLE : ça vaut des figues en plus imagé ou, il a fait FIGATAOUELLE, il

                                    a loupé (voir aussi TCHOUFA)

 

GUIGOURA : il y avait 2 chorales à Bône, à la cathédrale : la chorale PETIT POISSON

                          Et une autre ( ?)  On appelait les choristes femmes les GUIGOURAS,

                          Allez savoir pourquoi … ??? Aucune malice bien sur !!!

 

GACHEMORTE : la GACHEMORTE serait (selon des études récentes) tout

                                 simplement l’estomac. D’où l’expression : » Y s'en est mis plein la

                                 GACHEMORTE avec le couscous « 

 

GUéBARD-TANNIERE : les deux viticulteurs fabriquant le rosé préféré des Bônois.

 

GUITCHE : (ou guitche à l’œil) et aussi TCHIGATE … vas voir l'occultiste ! Ou alors il

                      louche un peu. En gros n'y voit pas très bien.

 

GUED-GUED : c’est pareil, c’est la même valeur, c’est juste. ex) :’’ y m'a rendu la

                           monnaie, c'était GUED-GUED !!!’’

 

GLAOUÏES : ‘’y me casse les GLAOUÏES çuila ‘’ assez imagé pour imaginer de quoi

                       Il est question ! Je pense qu'il s'agit d'un dérivé du mot GLAWA, un petit

                     instrument de musique marocain à le forme significative (une paire de

                     couilles quoi !!!)

 

HOUCHE : l’archiprêtre HOUCHE sévère et imposant : ses sermons, le dimanche,

                     étaient ‘religieusement’ écoutés par les fidèles Lquelle époque !)

 

JADOUR : personne de grande taille : on disait « c'est un grand JADOUR »

                   en l'occurrence un pléonasme,mais ça renforce l'expression.

 

JOTCHE OU FARDE : jeu de gamins consistant à faire pair ou impair avec les doigts

                                         de la main ; ça se jouait à deux,l'addition des doigts dépliés

                                         faisait JOTCHE pour pair ou FARDE pour impair (ou le

                                         contraire c'est pas grave. On s'amusait bien hein !!!

 

KéMIA : dans tous les bars de Bône,à l’apéro,il y avait sur le comptoir ,des coupelles

                  Remplies ‘d’amuses gueule’ … cacahuettes,blabis,pois chiche,ZITOUNES

                  (voir ce mot)  etc.. etc. … sans ça, l'anisette elle était pas bonne … !!!

 

LOUBIAS : gros haricots secs cuisinés au kamoun et au piment : par extension,il y

                     avait la coupe à la bol de loubia :une coupe de cheveux style moyen âge

                     (voir Jean Reno dans ' les visiteurs')

 

LIMBOUB : ustensile de cuisine (rouleau à pâtisserie)

 

MANARFèGE : dérivé de l’arabe' MANAR ' cad : je sais pas ! – ex :'d’où elle

                               vient celle la ??   …MANARFèGE !!! '

 

MANDJAFRANQUE : difficile à traduire : approximativement :’mange merde’

                                        'parvenu ','connard' (dans le langage actuel)

 

MALTARAZZINE : (y mangent la sardine) mot crée uniquement pour la rime

                                    avec'sardine'  sinon c'est les Maltais.

 

MATSAGOUNES : grosses crevettes (genre gambas) mais, selon mon père,

                                  uniquement péchées vers le CAP DE GARDE : ‘y en a pas

                                  ailleurs ‘  (pas protectionniste à part ça !)                               

                                

 

MATSAMME : deux définitions : soit les petits poissons que l’on faisait frire

                            sitôt sortis de la mer ; soit la basse classe ,les gens vulgaires

                             issus de LA CHOUMARELLE (citée plus haut)

 

MOUTCHOU (chez) : nom du patron d'un four public, rue Bouscarein, on y allait

                                       principalement avant Pâques, pour cuire les MOUNAS

                                       sur d'immenses plateaux  en métal (odeurs de vanille et

                                       de pâtisseries chaudes inoubliables)

 

MECHQUINETTE : équivalent de.. ' Le pauvre, il fait pitié ' – « MECHKINETTE,

                                     Il est tout maigre … ! »

 

OURSINS JUIFS : des oursins certes,mais y a rien dedans :pourquoi Juifs ???

 

OUBLIS : les OUBLIS étaient une sorte de friandise en pâte craquante en forme de

                  tube, vendus par des Gitanes qui agitaient une sorte de castagnette dans

                   les rues ….. «  ZOUBLIS………ZOUBLIS ……… »

 

RHAWEF : peureux

 

REDZIN : établissement ' balnéaire ' à la CAROUBE, c'est là ou l'on pouvait manger

                  Les meilleures merguez du monde …. (Rien que ça ! )

 

SAINT COUFFIN : au début du printemps, c'était les premières sorties à la plage

                                  L’occasion de faire un pique nique à TOCHE ou CAP DE GARDE

                                  avec la CABASSETTE (panier à provisions)

 

SETIF - BISKRA : rien à voir avec Bône j'en conviens, mais voici l'explication : ces villes

                               étaient (bizarrement) associées à des …pets : à savoir. SETIF était le

                               petit pet discret d'une bonne sœur par exemple : alors que BISKRA

                               était le gros pet des mozabites ayant mangé trop de LOUBIAS …. !

                               Assez poétique ne trouvez-vous pas ???

 

SPONDGÏAD : sic : éponge – mais plutôt appliqué à ceux qui avaient le ' gosier en pente '

 

SCH’TORTE :' ilest tout SCH’TORTE '… il est, tordu, mal foutu …de travers … !

 

SCH’KANTZ : terme universel signifiant :' con, bon à rien, abrutit, tordu, connard,

                           imbécile…. Vous pouvez en rajouter si vous voulez … !

 

TCHOUFA :' il a fait ' TCHOUFA ', il a loupé le coche .il a raté son travail.

 

 

TROIS CYLINDRES : mot peu usité mais qui désignait les Juifs, allez savoir pourquoi !

                                        Peut-être le fait qu'il leur manquait un bout … ? Mais restons

                                        corrects ….. !

 

TONDALAMOULE : les TONDALAMOULES étaient les Gitans ou assimilés, pourquoi

                                      Ce nom, allez demander à un vieux Bônois, moi je sais pas.

 

TSéLOUTSE : à peu près la même signification que FARTASSE mais en pire… !

 

TARGETTE : ma grand mère maternelle était très bien élevée et ne disait jamais de

                         gros mots : ainsi elle avait inventé ce mot pour désigner les tapettes ;

                         les pédés quoi ! C’est politiquement plus correct.

 

ZITOUNE : les zolives   (indispensables pour la KéMIA .)

 

                                                     ………………………..

 

 

 

>>>>>>>   Et certainement bien d'autres encore …. Donc activez votre

                '  disque dur ' de souvenirs : et partageons la mémoire de notre

                   jeunesse .   <<<<<<<<<<<<<<<<<<

 

  

 

AMITIÉS BôNOISES       J-P X

 

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VENDEURS   TYPIQUES

 

Marchand de figues de barbarie, de maïs, de cigarettes, de pastèques, de feuilles de Break, de harche, de bouteilles de gaz, d'olives, de cacahuètes, , le coiffeur (sans le bol), bien sur le petit cireur., de melons, d' haricots de mer, de journaux et de guessar,  

 

 

 

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La  jujube, fruit rouge et son vendeur " jujube jujube y en as "
La pastèque et son vendeur " pastèque à la cop à la cop "
Le petit lait et son vendeur " el ben el ben " (lait caillé)
Le marchand de poisson qui criait " rouget merlan poisson vivant " en tirant sa charrette remplie de poissons
La marchande d'oublis " oublis oublis la vanille " avec une sorte de crécelle dans la main qu'elle faisait claquer
Le marchand de cavale " cale, cale, cavale " quatre francs le kilo !
Le marchand d'oeufs " voila li zofs ! ya madame ti chri lardames " ( tu achètes des en arabe )
Le plus, le marchand de haricots de mer ( en France on appelle Tellines ) qui priser du camphre comme d'autres prisent du tabac, dés qu'il lançait son cri : " haricots de mer , bien frais "  il se trouvait toujours quelqu'un qui lui disait, " ils sentent le camphre tes haricots " . La réponse ne se faisait pas attendre " Et la patanaque de ta mère qu'est-ce qu'elle sent ?
M
aintenant comme par le passé les vendeurs ambulants sont toujours là et pour preuve .........

 


 

 VOS HISTOIRES

 


 

LE BÔNOIS GENTLEMAN


     C'est l'histoire d'un petit bônois enfant de la Colonne, ancien élève de l'école Sadi-Carnot et du lycée Saint-Augustin, qui réussit à entrer à Oxford, la plus prestigieuse des universités britanniques. Ce bônois hors du commun se prénommait Norbert ; Nono pour les amis. Il fut connu dans le monde entier sous le pseudonyme " the Bône's gentleman ".
     A la fin de sa première année d'étude à Qxford, Nono revint à Bône en vacances. Ses parents l'attendaient à l'aéroport des SALINES, impatients de retrouver ce fils prodigue et de l'entendre causer dans un langage reflétant son haut niveau intellectuel. Voici Nono qui sort du hall de l'aéroport et se dirige vers ses parents.
        - Oh pa, oh man, comment qu' ça va l'âme de vos morts ! La putain de plaisir que j'ai de vous revoir, 's'exclame Nono avec un accent choumarélien très prononcé.
        - Commence pas à jurer des morts qu'on en a des fraîches dans la famille, se lamente la mère à Nono.
        - Atso mon fils à moi, je me suis fait le matse pour te payer des études et toi t'ias pas perdu ce putain d'accent bônois, pleurniche le père à Nono.
        - Fais pas des necs papa, l'accent bônois je l'ai et je me le garde conclut Nono en embrassant ses parents.

 

     Un an plus tard les parents de Nono rendent visite à leur fils à l'université d'Oxford. Ils sonnent à la porte d'entrée et le concierge vient leur ouvrir.
        - What is it ? demande le concierge.
        - We are the father and the mother of Mister Nono.
        - Zotche vous êtes les parents de ce falso de Nono! Entrez l'âme de vos morts !
     Nono étant en cours, le concierge conduit les parents dans le bureau du directeur de l'université. Le .père de Nono interpelle le directeur qui, naturellement, comprend le français.
        - Alors, m'sieur le directeur, vous êtes content de mon fils ?
        - Poh poh poh comment qu'il apprend la rascasse affoguée de ses bises, répond le Directeur
     L'année scolaire est terminée et Nono sort major de sa promotion. Le soir de la remise des diplômes se déroule le grand bal de l'université au cours duquel sont présentes toutes les gatarelles du royaume uni pour y trouver un futur mari. Parmi les grandes familles, se trouvent la famille O'MOKE, propriétaire d'une chaîne de magasins de vêtements pour les futures maman. La fille O'MOKE, prénommée Nadine, a le coup de foudre pour Nono et c'est réciproque. Le lendemain Nono téléphone en PCV à son père à Bône pour lui annoncer la bonne nouvelle.
        - Allo papa, j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer : je vais me marier !
        - Aouah ! Et comment qu'elle s'appelle cette gatarelle ? 
        - Nadine O'Moke
        - Tu commences pas à jurer ma mère qu'elle est aussi ta grand-mère !
        - Mais papa, Nadine c'est son prénom et O'Moke c'est son nom de famille. Si tu vois la canusse que c'est, le cul y te tombe par terre et en plus elle a du flouss !!!
        - Zec mon fils si en plus tu fais une affaire, alors vas-y donne-z'y le compte

      Le mariage .......
 

     Le grand jour est enfin arrivé. Toute la famille de Nono est là à l'église Saint-Patrick de Belfast, en Irlande, où se déroule la cérémonie religieuse. Tous les amis maltais de la Colonne sont aussi présents. On pourrait être surpris de constater que des maltais aient osé faire des frais pour assister à un mariage si loin de Bône ! Rassurez-vous car le voyage et le séjour ont été offerts par la richissime famille O'MOKE. Ils sont tous là les SULTANA, MICALEFF, AZOPARDI, MISSUD,  et j'en passe…, mais il y a aussi tout le gratin irlandais.
     Après la cérémonie, une garden-party se déroule dans la propriété des O'MOKE. Le père de Nono, inquiet de cette surabondante présence de bônois autour de Nono, craint un relâchement de son vocabulaire. Il s'approche de son fils et lui murmure à l'oreille :
     - Entention Nono, tu dis pas des gros mots ! Tu nous fais pas perdre la fugure !
     - T'en fais pas papa, je suis un gentleman à présent !
     Effectivement, notre Nono est devenu un véritable gentleman, courtois, galant, plein d'humour, érudit sur tous les sujets. Il séduit tout son entourage et surtout sa belle-mère. Vers 17 heures, on sert le thé et les petits fours. Très aimable, la belle-mère en personne apporte sur un plateau une tasse de thé à son gendre.
     - Combien de sucre voulez-vous ? demande-t-elle avec une voix suave
     - Deux ma jolie-maman, répond Nono en saisissant délicatement la tasse.
     Au bout d'une demi-heure, Nono est encore en train de tenir sa tasse pleine de thé tout en discutant avec ses copains de Bône auxquels se sont joints les fils MAC'INTOSH et MAC'DONALD. La belle-mère s'inquiète et s'adresse à sa fille :
     - Occupe-toi de ton mari, il n'a pas encore bu son thé
     Nadine s'approche de son mari et lui chuchote à l'oreille :
     - Pourquoi ne buvez-vous pas votre thé darling, il va refroidir !
     Nono lève la tête et s'écrie à haute et intelligible voix :
     - Et avec quoi je tourne, avec mon zob !

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Quelques jours après la rentrée des classes, on procède à la traditionnelle photo de classe. La semaine suivante, l'institutrice Mme Planchon essaie évidemment de persuader les enfants d'en acheter une chacun :

 - "Pensez un peu à l'avenir. Vous serez bien contents dans quelques années, quand vous serez grands, de vous dire en regardant la photo :
- " tiens, là c'est Julie, elle est médecin maintenant ou encore : là c'est Kévin, il est ingénieur " et là, c'est Amilie, elle est manucure"
    -A ce moment-là, une petite voix se fait entendre du fond de la classe
    - "Et là, c'est la maîtresse, Mme Planchon, elle est morte."

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